Note : 4/5
ISBN : 2266155598
Voici le premier tome de la série « Elric » de Moorcock.
Que dire de Moorcock ? C’est un écrivain classique d’heroic-fantasy, qui a écrit plusieurs séries, donc plusieurs gravitent autour du thème du héros victime de son destin.
La série « Elric » est peut-être la plus réussie, avec un héros qui maîtrise encore une partie de ce qui lui arrive.
Dans ce premier épisode de la série, nous faisons connaissance avec Elric, empereur de Melniboné ; nous frémissons en lisant les trahisons de son cousin Yyrkoon, et nous sourions aux descriptions flatteuses de la belle Cymoril.
A lire …
Note : 3/5
ISBN : 2266107542
Voici un Barjavel atypique. D’ailleurs, est-ce un Barjavel ? En effet, il n’a pas été seul pour écrire ce roman, puisque l’astrologue irlandaise Olenka de Veer y a contribué.
Comment décrire ce roman ? C’est une saga familio-géographique, avec unité de sang et de lieu. La sang : celui de la licorne qui coule dans cette famille depuis de nombreux siècles. Le lieu : une île d’Irlande avec ses mystères.
Dans le genre, dont je ne suis pas fan, ce roman est assez réussi. Le rythme y est lent, mais cela convient bien à l’évocation de l’Irlande. On se perd un peu dans cette famille dans laquelle John est père de Johnattan et fils de Johnattan (vieille tradition familiale oblige).
Un roman dépaysant donc, à lire en prenant son temps.
Note : 3/5
ISBN : 2070362388
Ma première recontre avec Barjavel date d’une dizaine d’années. Un ami m’avait conseillé « La nuit des temps ». Un soir, j’ai entamé le livre. Quelques heures plus tard, je le refermais : pris par cette magnifique histoire, je n’avais pas vu le temps passer : je l’avais lu d’une seule traite. C’était le premier livre (et le dernier en date) à m’avoir pris au point de le lire intégralement sans la moindre pose.
Par la suite, j’ai également lu « Le grand secret » qui, sans m’avoir touché au point de « La nuit des temps », m’a laissé un grand souvenir.
Récemment, j’ai donc repris ma « Barjavelmania » en achetant « Ravage » et « Les dames à la licorne ». Et j’avoue avoir été déçu. Je n’ai pas retrouvé ici les ingrédients qui m’ont fait vibrer dans les autres livres de cet auteur. La situation initiale est pourtant forte (tout ce qui, dans le monde, utilise l’électricité ne fonctionne plus), mais les personnages sont trop stéréotypés ; entre la pauvre fille qui attrape la grosse tête suite à ses succès médiatiques, et qui repousse son amour de toujours pour se mettre avec son producteur, et son ex-fiancé qui lui pardonne et qui finit par la retrouver, cette histoire d’amour mièvre détruit l’atmosphère terrible de ce roman.
Barjarvel ne peut s’empêcher ici de tomber dans le piège de la science-fiction pour elle-même (les cadavres des ancêtres conservés dans les appartements) et dans les clichés post-apocalyptiques sordides (le choléra ayant emporté un majorité de femmes, la polygamie est instaurée afin de repeupler au plus vite notre douce planète revenue à l’age du bronze).
Bon, ça reste quand même du Barjarvel, donc ça se lit très bien. Mais si vous n’avez jamais lu de Barjavel, commencez par « La nuit des temps » ; et si vous voulez lire des romans post-apocalyptiques, lisez « Le grand silence » de Silverberg.