Les humeurs de Fabien

Note : 4/5
ISBN : 0553569473

Voici donc le troisième et dernier volet de Rama II. Le découpage entre « Garden of Rama » et « Rama revealed » est assez artificiel, car la continuité est totale entre des deux tomes.
Nous retrouvons ici nos héros, aux prises avec les mêmes difficultés (voir l’article sur « Garden of Rama ») ; l’aspect « étude sociologique » continue donc. Puis, suite à quelques événements déterminants, la fin (les deux cent dernières pages) se déroulent plus sur un mode action.
La fin est assez décevante (il faut dire que pour être conclusif après de tels développement, la tâche était assez ardue…) mais au final, la totalité de la série est assez réussie (toutes les notes entre 4 et 5, quand même).
Mais bon, le total est quand même assez réussi (même si les mauvaises langues prétendent qu’Arthur Clarke n’a collaboré qu’au scénario et pas à l’écriture…

Note : 4/5
ISBN : 0553298178

Me voici encore confronté à la délicate tâche de décrire une suite sans trop parler du scénario du livre précédent ni du livre actuel…
Le premier Rama était centré sur la découverte de Rama, le second sur les personnages principaux ; le troisième, quant à lui, est plus centré sur l’observation (pessimiste) d’un groupe d’individus.
Nous retrouvons un lieu connu et des personnages connus, mais la surprise est moins au rendez-vous (ce qui explique la note inférieure mais néanmoins bonne).
En conclusion, une suite tout à fait convenable.

Note : 5/5
ISBN : 0553286587

La suite d’un livre tel que Rama est un rendez-vous qu’il est très facile de manquer. D’une part, Rama a été couvert de récompenses diverses dans les années qui ont suivi sa sortie (1973), et d’autre part, la suite n’était pas initialement prévue et elle a été écrite plus de quinze ans après.
Ce second chapitre des aventures du monolithe noir cylindre creux se passe environ soixante-dix ans après le premier volet. Le monde a subi de profonds changements après le passage de Rama.
C’est alors qu’un second cylindre est détecté ; cette fois-ci, les humains savent à quoi s’attendre et forment une équipe de choc pour explorer Rama II de manière approfondie. Mais les hommes n’ont pas encore pris pied à l’intérieur de Rama II que les premiers problèmes commencent à arriver…
Ce second volet est plus centré sur les personnages, Rama n’étant qu’une toile de fond destinée à souligner l’action, alors que dans le premier livre, la découverte de cet univers fabuleux était le moteur principal du récit.
Les chauvins pourront même être satisfait puisqu’une héroïne est franco-invoirienne ex-championne olympique de triple-saut, linguiste émérite (elle parle couramment français, anglais, italien et japonais) et médecin de l’équipe d’exploration Ramanienne.
En conclusion, ce deuxième volet Ramanien, sur les quatre que comporte la série, est largement à la hauteur du premier.

Note : 5/5
ISBN : B0000DQ90J

Décidément, que de bonnes notes en ce moment.
J’aborde ici une série classique de science-fiction, commencé en 1973 par ce livre.
On ne présente plus son auteur, Arthur Clarke ; c’est un écrivain de science-fiction classique, qui a, entre autres, collaboré au scénario de « 2001 l’odyssée de l’espace » (d’ailleurs, si, comme moi, vous avez eu du mal à comprendre la fin du film, n’hésitez pas à lire le livre…).

L’action se passe dans un futur proche (XXIIème siècle) ; un système de détection d’astéroïdes découvre un astéroïde inconnu d’une taille plus que respectable. L’étude de la trajectoire de l’astéroïde, baptisé Rama, montre que ce n’est pas un astéroïde ordinaire, mais qu’il vient de l’extérieur du système solaire. Quelques années passent, et Rama est sufisamment proche pour que des photos puissent être prises : Rama est un cylindre d’une cinquantaine de kilomètres de long et d’une vingtaine de kilomètres de diamètre !

De tous les vaisseaux du système solaire, seul un est sur une trajectoire qui puisse l’amener au contact de Rama avant que ce dernier ne frôle le soleil, et c’est aux occupants de ce vaisseau, l’Endeavour, que s’attache ce livre.

Je n’en dis pas plus ; lisez, savourez.

Note : 5/5
ISBN : 0671027360

Eh oui, comme annoncé, je me suis (re)lancé dans le « deuxième bouquin connu de Dan Brown qui en fait a été écrit avant » ; et c’est aussi le deuxième livre de mes lectures à remporter le 5/5. Il faut dire que j’y étais obligé : il est meilleur que « Da Vinci code » (que nous baptiserons ici DVC, parce que je vais y faire abondamment référence) à qui j’avais mis un 4/5.
Nous retrouvons (ou découvrons, puisque c’est le premier livre des aventures du fameux symbologiste) donc Robert Langdon, aux prises avec un célèbre groupuscule underground oublié (tiens, comme dans le DVC) aux côtés d’une accorte jeune femme donc il fini par tomber amoureux (tiens, comme dans le DVC) ; de temps en temps, un chapitre est consacré au point de vue du méchant qui ne sait pas vraiment ce qu’il fait (comme dans le DVC) ; sauf que là, la fin est bien meilleure…
Un très bon « page turner », comme disent les américains, qui nous fait visiter les quatre coins de Rome. A lire !

Note : 4/5
ISBN : 0552149519

De quoi, se dit le lecteur attentif (de cet article, pas du livre), c’est seulement maintenant que Fabien lit ça ? Quel ringard !
Non, je te rassure, lecteur, c’est bien la deuxième fois que je lis ce livre.

Quoi dire qui n’ait déjà été dit sur ce livre ? D’un point de vue rythme, ce livre est admirablement construit ; on a vraiment l’impression de voir un feuilleton télé américain dans lequel chaque coupure publicitaire est précédée d’un suspens qui vous oblige à rester coller au siège devant les pubs pour ne pas rater la reprise (sauf qui ici, il n’y a pas de pub) ; du coup, on est accro. La première fois, je l’ai lu en deux jours, et pas pendant des vacances …

Ensuite, les références « historiques » donnent un vernis authentique à toute l’histoire ; c’est d’ailleurs l’un des dangers de ce livre puisque, paraît-il, certains lecteurs ont oublié que ce livre est un roman, contenant une bonne part de fiction…

Les points négatifs, maintenant : le style est simplissime, sans grand effet de style (ce n’est pas dû à la traduction puisque je l’ai lu en V.O.), la fin est décevante au possible, de nombreuses « choses » ont été repompées de son premier livres (Anges et démons, qui sera mon prochain article « lecture » ici) (certains diront que c’est le style Dan Brown, mais franchement, il exagère : dans les deux aventures, le héros fait son chemin avec une femme proche d’une victime et en tombe amoureux, des chapitres réguliers sont consacrés au point de vu du méchant appartenant à une organisation secrète, plus d’autres choses que je ne peux pas écrire ici si jamais vous souhaitez lire ce livre).

En conclusion, et pour faire un parallèle oenologique, si ce livre était un vin, ce serait un petit rosé d’été : c’est frais, c’est très agréable sur le moment, mais une fois le verre terminé, il ne reste rien, plus un goût en bouche qui vient rappeler les sensations que l’on a pu avoir avant. J’ai lu, pour l’instant, deux Dan Brown : lisez plutôt « Anges et Démons », au moins la fin est bien meilleure …

P.S. Le lecteur attentif aura remarqué que je n’ai pas écrit d’article sur la fin de la série « Elric » de Moorcock. C’est juste que je n’ai pas eu le courage de les écrire, tellement j’ai trouvé ca dfgmsldkfjgsd (censuré). Bizarre, ce n’était pourtant pas la première fois que je les lisais ; qui sait, les goûts changent peut-être …

Note : 3/5

Ah, de la bonne vieille SF de 1976, s’il vous plait ; et dans une édition originale « Le masque fantastique », s’il vous plaît. Je ne sais même pas comment ce bouquin a aterri dans ma bibliothèque. Au choix : soit un don de ma soeur, soit un coup de coeur chez un bouquiniste (en 76, je n’achetais plutôt « Le journal de Mickey’ que des livres de SF).
Même si ce livre est introuvable neuf, je publie une petite critique …
Point positif, ca se lit bien ; très bien, même.
Point négatif : les aventures rocambolesques de nos deux puis quatre héros sont découpées en sous-aventures quasi indépendantes qui donne un faux air de recueil de nouvelles à ce roman.
Allez, l’histoire en deux mots : une fille de milliardaire convainc un aventurier de franchir les « portes sans retour » si bien nommées à la recherche de son frère jumeau.

Note : 4/5
ISBN : 2266159305

Ouf, ce troisième tome vient remettre un peu de piment dans la série.
Ce tome peut se considérer comme un recueil de quatre nouvelles, pas totalement indépendantes puisque chronologiques. On peut néanmoins laisser un peu de temps s’écouler entre la lecture de chacune de ces nouvelles sans trop perdre le fil.

Note : 2/5
ISBN : 2266159291

Bon, allez, on est dans un cycle (le cycle d’Elric), tous les bouquins ne sont pas égaux. J’ai déjà lu le cycle précédemment, donc, accrochez vous, les prochains sont meilleurs.
A la réflexion, celui-là, vous pouvez le sauter pour passer au tome suivant …

Note : 5/5
ISBN : 2253065102

Revisitons les grands classiques (décidément, peu de nouvelles lectures en ce moment).
Voici donc une grande réussite d’un grand auteur de science-fiction classique : Robert Silverberg.
Le décor est post-apocalyptique : l’action se situe au milieu du XXIème siècle, après qu’une guerre virale a réduit l’humanité de deux tiers, et qu’un dictateur mongol (Gengis II Mao IV, rien que ça) a pris le pouvoir.
Nous nous attachons à suivre Shadrak Mordecaï, le médecin personnel du dictateur au travers de … non, je n’en dirai pas plus.
Tout simplement excellent.