« Face down, ass up, that’s the way we like to fuck! » C’est sur cette chanson d’amour romantique que ma journée a démarré, en tout cas dans le taxi. Une nouvelle journée de plus sous le soleil de Bangalore, même si j’ai l’ai pas beaucoup vu.
Sur le chemin du boulot, j’ai eu la surprise de voir une Yamaha FZS. En France, les Yamaha FZS peuvent avoir deux cylindrées : 600cm3 ou 1000cm3. Ici, c’est 165cm3… Il faut dire qu’avec la circulation, point n’est besoin d’avoir une grosse cylindrée.
Ici, il y a plus de deux-roues que de voitures. Quand on est une Indienne, on est attaché au sari, et pour conduire un deux roues avec un sari, la seule solution, c’est le scooter. Je n’ai pas vu une femme conduire une moto, seulement des scooters. Du coup, peu d’hommes conduisent des scooters. Et quand une femme conduit et qu’il y a un passager, c’est une passagère !
Le problème du sari se pose encore pour les passagères ; la solution : monter en amazone. Oui, mais comment faire pour la stabilité de la passagère et pour que le sari ne se coince pas dans la roue arrière ?
Il suffit d’installer un second cale-pied, une grille et le tour est joué. Un bon 3/4 des bécanes sont équipées de cette adaptation spéciale amazone.
Midi : j’ai testé la cantine de ma boîte. « No spicy food today » ais-je supplié mes collègues, qui ont réussi à me trouver un sandwich pas génial, mais comestible.
Le soir, à ma grande honte, je ne suis pas sorti, toujours pas prêt a réaffronter la cuisine indienne.
Demain, ça ira mieux ?