Note : 4/5
ISBN : 0465026567
Voilà déjà plusieurs jours que j’ai terminé ce livre, et je n’ai toujours pas écrit sur le blog. Il faut dire que parler de ce livre est une chose ardue…
J’avais entendu parler de ce livre quand j’étudiais l’intelligence artificielle. Il y a deux ans, j’ai acheté le livre (en même temps que mon petit second naissais) mais j’attendais que l’ambiance familiale se calme un peu avant de me plonger dans cette oeuvre.
Ce livre est un essai, sur l’auto-référence, l’intelligence artificielle et la conscience. Les noms du titre ne fournissent qu’un pretexte à ces sujets; Gödel par son théorème sur les métamathématiques qui utilise les mathématiques, Escher avec ses dessins impossibles tels que celui présenté ci-contre, et Bach, dont les oeuvres peuvent s’interpréter à plusieurs niveaux différents.
Chaque chapitre est précédé d’un dialogue entre Archille et la tortue (allusion au paradoxe de Zénon d’Elée démontrant l’impossibilité du mouvement), et d’autre personnages.
Certains aspects sont parfois ardus (notamment les passages mathématiques), mais les concepts abordés sont formidablement intéressants.
Dans ce livre, il n’y a aucune coïncidence, aucun hasard ; il suffit de voir comme le sous-titre répond au titre. Alors pourquoi les initiales du titre (GEBEGB) forment-elles un accord de mi mineur (à moins que ce ne soit de mi bémol majeur) ?