A y est, j’ai enfin récupéré ma bousinette.
Quel plaisir cet après-midi de laisser la VN800 de Cécile au garage (elle est bien, Cécile, ta bécane, mais euh, bon, je préfère quand même la mienne) pour enfin reprendre contact avec des sensations musclées.
Je me pose quand même de plus en plus de questions. Non pas sur l’usage de la moto (je suis convaincu qu’il faut une case en moins pour s’assoir sur un moteur), mais sur l’usage de MA moto. Ma moto à moi est une Ducati, entretenue à Toulouse. Ca fait quand même deux points noirs. Pourquoi ?
Déjà, selon la légende et selon une étude réalisée par Moto Magazine, Ducati est une marque chère, à l’achat (ça je savais) et à l’entretien. Quand, au bout de 13000km, j’ai dû faire réviser l’embrayage à mers frais alors que la moto était sous garantie (« l’embrayage est une pièce d’usure, monsieur »), ce qui a bloqué ma moto pendant quatre jours, j’ai commencé à me poser des questions (sans compter que le garage ne me tenait au courant de rien, il fallait que j’appelle tous les trois jours pour avoir droit à une bribe d’information).
Maintenant, suite à mon accident, la moto est restée immobilisée plus d’un mois pour une heure et demie de main d’oeuvres.
Rappel :
- Le jour où j’ai fait dépanner la moto, j’ai demandé au gars de me donner un devis à la louche, ce qu’il ma fait. Je lui ai demandé d’affiner le devis
- Trois jours plus tard, je téléphone : « ca fait ce que je vous ai dit l’autre jour » « ah bon, vous avez pas affiné alors » « euh, non. On lance la réparation alors ? »
- Les concessionnaires Ducati sont limités en nombre de pièces qu’il peuvent commander en une seule fois (si, si, je vous jure), et la commande du jour était déjà pleine ; il a fallu encore patienter quelques jours de plus, mais bon « pour la fin de la semaine, ca sera bon ».
- La fin de la semaine arrive : je téléphone pour prendre des nouvelles de ma trottinette : « on a oublié de commander une pièce, on repasse commande ». Faut les excuser, y’avait juste trois pièces à commander.
- Après avoir passé un coup de fil (apparamment, ils n’arrivent pas à téléphoner dans ce garage, c’est toujours les autres qui appellent ; ca doit être un abonnement particulier), on m’annonce que la pièce manquante est arrivée
- Le jour J, je téléphone, par sécurité, on l’on me dit qu’il y a un problème électrique, et que le tableau de bord ne s’allume pas
- Le lendemain, je pars aux nouvelles : en fait, c’est le tableau de bord qui ne fonctionne pas (bravo Ducati) ; il faut donc patienter le temps d’une nouvelle commande (coup de bol, y’avait de la place dans la commande du lendemain.
- Je téléphone jeudi : alors, s’en est où ? Pour samedi, y’a pas de problème.
- Samedi : « je peux venir la chercher » « ben en fait non, on a pas reçu le tableau de bord
- Mardi, j’ai un coup de fil (si, si, ils ont dû changer leur abonnement ce jour là..) : le tableau de bord est installé, mais je dois passer donner toutes les clés (paramétrage de l’anti-démarrage codé).
- Mercredi matin, je passe donner les clés. « Vous pensez que ce sera prêt pour 14h ? » « On vous téléphone pour vous tenir au courant. »
- Mercredi, 11h40, le téléphone est toujours muet. Allez, je me lance. « Elle sera prête pour 14h ? » « Oui, on a terminé » Ah, c’est gentil de me tenir au courant
- Mercredi 14h30 : rha, ca y est, elle est là (moyennant la coquette somme de 960? et des brouettes)
Je rappelle que Cécile et moi avont une voiture et deux motos, et que Cécile a besoin de la voiture. Heureusement que pendant un mois j’ai pu utiliser la moto de Cécile ; maintenant qu’elle la vends (avis à la population, si quelqu’un est intéressé par un VN800 de 18000km, …), je n’ose pas imaginer comment nous organiser pendant les opérations de maintenance de la belle italienne.
En conclusion, au risque de me répéter : Ducati, c’est un vrai plaisir de rouler dessus. Les problèmes arrivent quand on ne roule plus. J’avais déjà annoncé ici que j’allais vendre la Mostro, avant de me retracter. La tentation refait surface…