Note : 4/5
ISBN : 0552149519
De quoi, se dit le lecteur attentif (de cet article, pas du livre), c’est seulement maintenant que Fabien lit ça ? Quel ringard !
Non, je te rassure, lecteur, c’est bien la deuxième fois que je lis ce livre.
Quoi dire qui n’ait déjà été dit sur ce livre ? D’un point de vue rythme, ce livre est admirablement construit ; on a vraiment l’impression de voir un feuilleton télé américain dans lequel chaque coupure publicitaire est précédée d’un suspens qui vous oblige à rester coller au siège devant les pubs pour ne pas rater la reprise (sauf qui ici, il n’y a pas de pub) ; du coup, on est accro. La première fois, je l’ai lu en deux jours, et pas pendant des vacances …
Ensuite, les références « historiques » donnent un vernis authentique à toute l’histoire ; c’est d’ailleurs l’un des dangers de ce livre puisque, paraît-il, certains lecteurs ont oublié que ce livre est un roman, contenant une bonne part de fiction…
Les points négatifs, maintenant : le style est simplissime, sans grand effet de style (ce n’est pas dû à la traduction puisque je l’ai lu en V.O.), la fin est décevante au possible, de nombreuses « choses » ont été repompées de son premier livres (Anges et démons, qui sera mon prochain article « lecture » ici) (certains diront que c’est le style Dan Brown, mais franchement, il exagère : dans les deux aventures, le héros fait son chemin avec une femme proche d’une victime et en tombe amoureux, des chapitres réguliers sont consacrés au point de vu du méchant appartenant à une organisation secrète, plus d’autres choses que je ne peux pas écrire ici si jamais vous souhaitez lire ce livre).
En conclusion, et pour faire un parallèle oenologique, si ce livre était un vin, ce serait un petit rosé d’été : c’est frais, c’est très agréable sur le moment, mais une fois le verre terminé, il ne reste rien, plus un goût en bouche qui vient rappeler les sensations que l’on a pu avoir avant. J’ai lu, pour l’instant, deux Dan Brown : lisez plutôt « Anges et Démons », au moins la fin est bien meilleure …
P.S. Le lecteur attentif aura remarqué que je n’ai pas écrit d’article sur la fin de la série « Elric » de Moorcock. C’est juste que je n’ai pas eu le courage de les écrire, tellement j’ai trouvé ca dfgmsldkfjgsd (censuré). Bizarre, ce n’était pourtant pas la première fois que je les lisais ; qui sait, les goûts changent peut-être …